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Juil 18

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Si l’hôpital était une banque, ils l’auraient déjà sauvé !

Pascal MARIE, conseiller municipal du PG, membre du Front de Gauche a publié une tribune dans le Magazine d’Informations Municipales de Calais traitant des hôpitaux publics et particulièrement l’hôpital de Calais  où les personnel sont en souffrance.

L’enjeu du XXIème siècle est de redéfinir les méthodes de gouvernance et de partage de la propriété commune.

La Vème République, qualifiée par DE GAULLE de « compromis entre la monarchie et la République », permet aux décideurs actuels d’obéir à la doctrine de la finance : le pognon, rien que le pognon !

Ce culte du business ne recule même pas à marchander des domaines vitaux à l’espèce humaine ; notamment la santé et l’hôpital public.
Avides de rentabilité, les pouvoirs publics n’ont de cesse d’appliquer les logiques marchandes aux parcours de santé.

Que rapporte un hôpital rentable ? Si ce n’est du pognon en échange de moins d’efficacité de la prise en charge, plus de souffrances des employés dévoués à rendre service, une perte de chance considérable d’exploiter la matière grise dans la recherche médicale…

Que risque un hôpital en déficit ? Dans notre société développée, la répartition de la richesse commune devrait justement nous donner le luxe de dépenser dans des domaines aussi précieux que la santé de toutes et tous.

Si l’hôpital était une banque, ils l’auraient déjà sauvé !

Nous exigeons que les élus de la République se battent pour mettre la qualité du service rendu à la population, le bien-être et l’expertise des personnels compétents au premier plan des décisions des conseils d’administration des hôpitaux publics. A commencer par l’hôpital de Calais dont le nouveau bâtiment ne fait pas oublier la souffrance des personnes et la cruauté de la gestion marchande.

Pour le Parti de Gauche
Membre du Front de Gauche
Pascal Marié

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